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24
2019
Cybermalveillance : les bons réflexes

Selon un récent sondage réalisé par l’Ifop pour Kaspersky et Euler Hermes, 21 % des PME interrogées ont subi une attaque informatique dans l’année écoulée. Une attaque qui, pour 14 % d’entre elles, a entraîné un coût supérieur à 50 000 €. Le risque est donc bien présent et les dirigeants en ont bien conscience. Ainsi, selon cette même enquête, 63 % craignent de subir une attaque ayant pour conséquence la divulgation d’informations confidentielles, 38 % un impact négatif sur leur réputation et 30 % une perte d’exploitation ou de chiffre d’affaires. Concrètement, ils se méfient des emails frauduleux (52 %), du piratage des données (51 %), des malwares (41 %) ou encore des fraudes en ligne (24 %).

Les fiches pratiques de Cybermalveillance

Ce sondage nous apprend également que 77 % des entreprises interrogées n’ont pas réalisé d’audit de sécurité en 2018 et surtout qu’une PME sur deux n’a eu ni le temps, ni les moyens de former ses salariés sur les problématiques de cybersécurité. Or, cet aspect est fondamental pour que chacun, en adoptant des bonnes pratiques et en ayant les bons réflexes, limite les risques d’attaque et leurs conséquences. C’est dans cet esprit que le site www.cybermalveillance.gouv.fr propose une dizaine de fiches pratiques (souvent complétées de vidéos et de fiches réflexes). Certaines décrivent les principales attaques et détaillent les comportements à adopter en cas de survenue (hameçonnage, arnaques au faux support technique, rançongiciels, déni de service, défiguration de site internet). D’autres mettent en lumière les bonnes pratiques à suivre pour limiter les risques (chiffrage des fichiers, séparation des usages pro et perso, gestion des mots de passe, protection des appareils mobiles).

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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