Retour
  • High-tech
11
2019
Chantage à la webcam, ne vous faites pas avoir !

À en croire le site officiel www.cybermalveillance.gouv.fr, une arnaque sévit depuis plusieurs mois sur Internet occasionnant de très nombreux signalements aux autorités publiques. De la famille des « sextorsions », cette dernière joue sur la « honte » des victimes pour les contraindre à accepter les conditions des maîtres chanteurs. Explications.

Vous êtes filmés !

Même encore aujourd’hui, le succès de la pornographie ne se dément pas sur Internet. Il suffit pour s’en convaincre de prendre connaissance du classement « Alexa » des sites les plus visités. Forts de ce constat, des arnaqueurs envoient massivement, depuis des mois, des courriels expliquant à leurs destinataires qu’ils ont été filmés (via la webcam de leur ordinateur) en train de regarder des vidéos porno en ligne. Ils leur précisent avoir, quelques mois auparavant, installé un virus sur leur machine grâce auquel ils ont pu prendre la main sur celle-ci. Ils affirment ainsi disposer d’une vidéo en double écran montrant la victime et ce qu’elle regardait sur Internet et précisent qu’un tel secret vaut bien une certaine somme. Somme à payer en bitcoins (monnaie électronique dont le titulaire est difficilement identifiable) dans les 48 h sous peine, pour la victime, de voir ledit enregistrement envoyé à tous ses contacts personnels et professionnels.

Un coup de bluff

Techniquement, le fait de prendre à distance la main sur un ordinateur (et donc sur sa webcam) est, en pratique, « assez complexe techniquement et surtout long à mettre en œuvre », notent les experts de www.cybermalveillance.gouv.fr. Déployer de tels efforts est donc impossible dans le cadre d’une campagne massive d’envois (ce qui est le cas depuis plusieurs mois). Aussi, il s’agit bien d’une simple tentative d’escroquerie basée sur du « bluff ». « Aucun cas n’a jamais été signalé jusqu’à présent de victimes qui auraient vu les cybercriminels mettre leurs menaces à exécution », rappellent d’ailleurs les autorités.

Quoi faire ?

Il faut garder son calme et ne pas se laisser impressionner par les prétendues « preuves » détenues par les pirates. La règle d’or est de ne jamais répondre à ce type de courriel, ne serait-ce que pour éviter que les pirates aient confirmation que votre adresse est bien active et régulièrement consultée. En outre, il est impératif de ne payer, en aucun cas, la somme demandée par les maîtres chanteurs. Il est également conseillé d’effectuer un signalement sur le site dédié du ministère de l’Intérieur (www.internet-signalement.gouv.fr).

À savoir : certains courriels sont accompagnés de « photos » en pièces jointes en guise de preuves. Surtout ne les ouvrez pas ! Il y a de forts risques qu’elles contiennent des virus qui, eux, seront bien réels !

Titre QR
Pour aller plus loin
Vue QR

Pour aller plus loin

Excepteur sint occaoecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia. Sed ut perpiciatis unde omnis iste natus error sit voluptaem accusantium laudantium, totam rem aperiam.

Tout
Social
Fiscalité
Juridique
Gestion
Patrimoine

Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

Titre actus
Actualités
Vue actus

Toutes les actualités

Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia. Sed ut perspiciatis unde omnis iste natus error sit voluptatem accusantium doloremque laudantium, totam rem aperiam.

Tout
Social
Fiscalité
High-tech
Juridique
Gestion
Patrimoine
  • Patrimoine
22
2024
En cas de comportement fautif, le conjoint survivant peut-il perdre son droit d’usufruit ?
Dans le cadre d’une succession, le conjoint survivant qui n’entretient pas un bien immobilier dont il a recueilli l’usufruit peut perdre ce droit.
  • Juridique
  • Fiscal
  • Social
  • Gestion
22
2024
Les décisions à prendre dans votre entreprise avant la fin de l’année
Passage en revue des principales décisions à prendre et des actions à mener ou à finaliser dans votre entreprise d’ici la fin de l’année.
  • Juridique
21
2024
Vente de fruits et légumes frais : les emballages plastiques ne sont plus interdits !
Le décret interdisant la vente sous emballage plastique des fruits et légumes frais vient d’être annulé par le Conseil d’État. Elle redevient donc…
  • Patrimoine
  • Fiscal
21
2024
Prélèvement à la source : pensez à renouveler votre changement de taux !
Les contribuables qui ont demandé, en 2024, un changement de leur taux de prélèvement à la source et qui souhaitent le conserver pour 2025 doivent…