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13
2019
Drones : l’Europe se dote d’une règlementation

Depuis 2016, l’utilisation des drones civils, également appelés UAS (unmanned aircraft systems) est encadrée par deux arrêtés. Ces derniers définissent les types d’activité et les conditions d’utilisation (mode de pilotage, altitude, formation des télé-pilotes) autorisés, ainsi que le cadre administratif qui s’y trouve associé. Cette règlementation n’est applicable qu’en France, ce qui oblige les professionnels de ce secteur à se soumettre à d’autres règles lorsqu’ils souhaitent se développer dans d’autres pays européens. Une contrainte que le Règlement communautaire n° 2019/945 relatif aux systèmes d’aéronefs sans équipage, qui vient d’être adopté, devrait progressivement faire disparaître. Les mesures de ce règlement devant être pleinement appliquées dans un délai de trois ans après son adoption.

Trois catégories

Trois grandes catégories d’utilisation font leur apparition dans le règlement. La première, dite « ouverte », dans laquelle prennent place les drones dont la masse maximale au décollage est inférieur à 25 kg, ne nécessite pas d’autorisation à condition, toutefois, que le drone ne transporte pas de marchandise dangereuse, qu’il ne dépasse pas 120 m d’altitude, ne survole pas un rassemblement de personnes et soit piloté à vue. Lorsque au moins une de ces conditions n’est pas remplie, le vol entre dans la deuxième catégorie, dite « spécifique », soumise à autorisation. Enfin, l’utilisation des drones conçus pour transporter des personnes, des marchandises dangereuses ou pour survoler des rassemblements d’individus relèvent de la catégorie « certifiée ». Cette dernière, imposant, comme son nom l’indique, que les drones en question soient conformes à une liste d’exigences techniques.

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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