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2019
Attention à ne pas négliger les mises à jour !

Les failles de sécurité constituent des vecteurs avérés de cyberattaques. Les plus de 200 000 ordinateurs infectés en quelques jours dans le monde entier par le rançongiciel WannaCry, en mai 2017, sont là pour le rappeler. Et même si l’installation des mises à jour de sécurité peut occasionner des pertes de temps, et dans de rares cas des dysfonctionnements temporaires, elle constitue la seule parade à certaines cyberattaques dont les impacts pourraient être désastreux. Mettre en place une véritable politique de gestion des mises à jour au sein de l’entreprise est donc fortement conseillé.

Un petit inventaire

Tous les appareils électroniques que nous utilisons dans le cadre professionnel sont équipés de logiciels (ordinateurs, tablettes, smartphones, objets connectés…). Si un seul de ces logiciels abrite une faille non corrigée, l’ensemble de l’environnement informatique de l’entreprise est en risque. La première opération consiste donc à recenser les différents appareils utilisés dans l’entreprise et à vérifier que tous les logiciels qu’ils accueillent sont bien à jour. Lorsque ce n’est pas le cas, il est impératif de télécharger les mises à jour de sécurité manquantes et de les installer.

Automatiser la procédure lorsque cela est possible

Heureusement, de plus en plus de logiciels (systèmes d’exploitation, navigateurs, solutions bureautiques, applications de smartphones…) intègrent un système de téléchargement et d’installation automatique des mises à jour. Dans ce cas, il est recommandé de l’activer, tout du moins pour les mises à jour de sécurité ou critiques (corrigeant un bug pouvant être bloquant). Les mises à jour évolutives (apportant de nouvelles fonctionnalités) pouvant, quant à elles, être installées manuellement. Lorsqu’il n’existe pas de système de mises à jour automatique, une installation manuelle devra être opérée dès que le correctif sera proposé en téléchargement sur le site de l’éditeur.

Vérifier l’installation des mises à jour

Des problèmes peuvent quelquefois apparaître lors de l’installation d’une mise à jour. Si cette dernière est automatique, cela peut conduire à l’abandon de l’installation. C’est pourquoi il est important de régulièrement ouvrir le module d’installation automatique des mises à jour pour vérifier la situation et, le cas échéant, procéder à l’installation des correctifs abandonnés.

Gare aux fausses mises à jour

Les hackers ne manquant ni d’imagination ni de cynisme, ils n’hésitent pas à faire circuler sur internet, sous la forme de pop-up (page web s’ouvrant automatiquement) ou de courriels, des alertes, aux couleurs de grands éditeurs invitant les destinataires à télécharger une mise à jour de sécurité. Généralement, la prétendue mise à jour est en fait un logiciel malveillant. Par principe, il ne faut pas donner suite à ce type de demande.

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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