Depuis le 1er janvier 2019, les salariés ne paient pas d’impôt sur le revenu sur la rémunération des heures supplémentaires qui ne dépasse pas 5 000 € net par an.
Afin de préserver le pouvoir d’achat des salariés en ces temps difficiles, ce plafond annuel d’exonération est porté de 5 000 € à 7 500 € pour les heures supplémentaires réalisées entre le 16 mars 2020 et le dernier jour de l’état d’urgence sanitaire, soit actuellement, le 24 mai 2020. Sachant que l’état d’urgence sanitaire devrait, selon les dernières annonces du gouvernement, être prolongé de 2 mois, soit jusqu’au 24 juillet 2020.
En pratique : si le salarié effectue, pendant cette période, des heures supplémentaires entraînant un dépassement du plafond de 5 000 €, ce plafond passe à 7 500 €. Pour les heures supplémentaires réalisées en dehors de cette période, le plafond de rémunération reste fixé à 5 000 €.
Dans le détail, bénéficient de cette exonération fiscale :
- la rémunération des heures supplémentaires et leurs majorations ;
- la rémunération des heures complémentaires et leurs majorations pour les salariés à temps partiel ;
- la majoration de rémunération due aux salariés en forfait jours qui renoncent à des jours de repos et travaillent plus de 218 jours par an.
Rappel : ces rémunérations sont exonérées de cotisation sociales salariales sans application d’un plafond.