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  • High-tech
24
2023
Arnaques par SMS : restez vigilant !
Nous inciter à cliquer
Les escrocs font souvent appel à des émotions, comme la crainte ou l’envie, pour nous inciter à donner suite à leur SMS.

« Info ANTAI : Vous avez une contravention à payer de 45 €. Consultez votre dossier d’infraction via : https://dossier-antai-gouv.info ». Si vous cliquez sur le lien, vous serez dirigé vers un site qui ressemble comme deux gouttes d’eau à celui du service de paiement en ligne des amendes et vous serez invité à livrer vos coordonnées bancaires, bien malgré vous… à un escroc.

Baptisées « smishing » et appartenant à la famille du hameçonnage (phishing), ces arnaques, très faciles à monter, même par des hackers débutants, grâce à des kits clé en main vendus sur le darknet, se multiplient. Pour vous inciter à donner suite à ces SMS, les escrocs vont vous inquiéter ou vous faire miroiter un gain. L’amende impayée est le sujet du moment, mais il en existe d’autres comme « CRIT’AIR, nos agents ont constaté que vous n’étiez pas muni de la vignette réglementaire… » ou encore « SERVICE-PUBLIC : Vous pouvez effectuer votre demande d’indemnité carburant de 100 €… ».

Une usurpation d’identité

En général, les pirates usurpent l’identité d’une administration ou d’une grande entreprise pour parvenir à tromper plus facilement leurs victimes. Ainsi, vont-ils utiliser leurs logos et leur identité graphique pour créer les pages du « faux site » sur lequel vous atterrirez si jamais vous cliquez sur le lien intégré dans le SMS frauduleux. Ces escrocs, histoire de parfaire la ressemblance, n’hésitent pas, non plus, à s’appuyer sur des noms de domaine (adresse de site – URL) se rapprochant de ceux des sites copiés. Les tentatives d’hameçonnage sont généralement adressées par courriel ou par SMS.

Jamais par SMS

Pour rappel, ni l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), ni les services qui gèrent les vignettes Crit’Air, ni les services fiscaux n’adressent de SMS aux usagers pour signaler une verbalisation, vendre une vignette ou faire la promotion d’un dispositif d’aide.

D’une manière générale, les administrations communiquent peu par SMS et ne réclament pas de paiements directs via ce type de média, et encore moins la communication de données personnelles (codes d’accès, coordonnées bancaires…). Les grandes entreprises du e-commerce comme Amazon, les banques ou encore la Sécurité sociale ne vous demanderont jamais, elles non plus, de leur fournir des données personnelles par SMS.

Adoptez les bons réflexes
Par principe, tout SMS émanant d’une administration ou d’une grande entreprise portant un contenu inhabituel doit inciter à la prudence.

Nous recevons des dizaines de SMS chaque jour. Identifier une tentative de smishing dans le lot n’est donc pas toujours aisé d’autant que les pirates sont de plus en plus ingénieux. Toutefois, certains éléments doivent toujours attirer notre attention. Le premier, le plus important, est le caractère inattendu du message. Un message qui, rappelons-le, émane d’une organisation connue (administration, banque, fournisseur…). Typiquement, une banque vous signale avoir perdu votre mot de passe et vous demande de le renseigner en ligne ou une administration souhaite vous rembourser un trop-perçu et réclame vos coordonnées bancaires… Un message aussi inhabituel doit créer un doute. Et en cas de doute, il convient, a minima, avant de donner suite à la demande, de vérifier l’authenticité du message et l’identité de son expéditeur.

Pour cela, bien entendu, il ne faut jamais cliquer sur le lien intégré dans le message suspect, ni utiliser les coordonnées contenues dans le SMS (mail, téléphone…).

Plus largement, méfiez-vous :
- des SMS alléchants ou alarmistes (problème de paiement, de livraison, incitation à payer une amende au risque de voir son montant augmenter, remboursement d’un trop versé…) ;
- des SMS émanant d’un service ou d’une société dont votre entreprise ou vous-même n’êtes pas client ;
- des SMS adressés par une entreprise partenaire ou une administration mais non signés ou signés par un expéditeur inhabituel ;
- des demandes adressées par SMS par une entreprise partenaire ou une administration mais à la mauvaise personne (par exemple, une facture adressée au mauvais commercial ou marketing) ;
- des SMS mal rédigés (mauvaise traduction) ou utilisant un ton inadéquat (trop incitatif, menaçant…) ;
- des SMS incitant à faire quelque chose d’inhabituel comme fournir des coordonnées bancaires, prétendument perdues.

Dans tous les cas, ne communiquez jamais d’informations sensibles par SMS ou à la suite d’une demande adressée par SMS.

Et si vous pensez vous être fait avoir :- faites opposition immédiatement (en cas d’arnaque bancaire) ;
- changer vos mots de passe divulgués ou compromis ;
- n’hésitez pas à porter plainte.
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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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