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8
2020
Les TPE-PME misent davantage sur les réseaux sociaux que sur les sites internet

Une récente enquête réalisée par l’Association Française pour le Nommage Internet en Coopération (Afnic), en charge de la gestion des noms de domaine en .fr, nous permet de faire le point sur l’usage d’internet par les TPE-PME. Baptisée « Réussir sur le web » et réalisée à partir d’un questionnaire auquel plus de 3 000 petites et moyennes entreprises ont répondu, cette étude met d’abord en lumière qu’à 92 % ces dernières considèrent leur présence sur internet utile ou indispensable. En outre, les responsables de TPE-PME interrogés précisent utiliser ces médias pour présenter leur activité (63 %), pour être facilement trouvé (48 %) et pour communiquer avec leurs clients et leurs prospects (40 %). Enfin, 36 % d’entre eux affirment vendre en ligne des produits ou des services.

Dans le détail, ces entreprises disposent à 69 % d’un site web et à 76 % d’un ou de plusieurs comptes sur les réseaux sociaux. En fonction de la taille des entreprises (et donc de leurs moyens financiers), on note des changements en termes de stratégie de présence. Les plus petites entreprises du panel privilégient ainsi les réseaux sociaux (76 %) qui ne nécessitent pas ou peu d’investissement de mise en place. Ces microentreprises ne sont équipées d’un site web qu’à 67 %. À l’autre bout de l’échantillon, les PME, mieux dotées, sont présentes à 78 % sur les réseaux sociaux et disposent, à 84 %, d’un site web.

Globalement, les réseaux sociaux les plus utilisés par ces entreprises sont, en fonction de leur taille, Facebook (entre 75 % et 90 %), LinkedIn (entre 50 % et 76 %) et Instagram (entre 40 % et 50 %).

Des investissements faibles

Lorsqu’on les interroge sur les moyens financiers qu’ils consacrent à leur présence en ligne, 63 % des dirigeants les estiment à moins de 300 € par an. 24 % disent y consacrer entre 300 € et 1 000 €. Seules 9 % des TPE-PME dépensent plus de 5 000 € chaque année pour entretenir ou développer leurs outils internet. Sans surprise, la taille de l’entreprise joue encore un rôle prépondérant. Ainsi, si seulement 5 % des micro-entreprises consacrent plus de 5 000 €, les PME le font dans plus d’un cas sur trois.

Enfin, concernant le temps passé à administrer les outils internet, 55 % des répondants estiment ne pas y consacrer plus d’une heure par semaine. 24 % considèrent même travailler sur leur présence en ligne moins d’une heure par mois.

Un investissement plutôt faible qui s’explique par le fait que « près de 60 % des répondants ne savent pas quelle part de leur chiffre d’affaires est réalisée grâce à internet ou pensent qu’il n’y contribue que de manière marginale », précisent les auteurs de l’enquête.

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Je viens de changer d’activité professionnelle. Comme je ne suis plus placé sous le régime des travailleurs non salariés, j’envisage de transférer les capitaux figurant sur mon contrat retraite Madelin vers un Perp que je vais ouvrir pour l’occasion. Ce transfert aura-t-il des conséquences fiscales ?

Rassurez-vous, il n’y aura aucune conséquence fiscale liée au transfert de vos droits Madelin sur un Perp. Étant précisé, par ailleurs, que ce transfert ne remettra pas en cause la déductibilité des cotisations que vous avez versées sur votre contrat Madelin de l’assiette imposable de vos bénéfices. Autre information, la fiscalité applicable aux prestations versées lors du départ en retraite est identique sur les contrats Perp et sur les contrats Madelin. En revanche, si vous effectuez des versements sur votre Perp, ces versements ne seront pas fiscalisés de la même manière que ceux effectués sur un contrat Madelin.

Je suis propriétaire de plusieurs étangs. Ces étangs doivent-ils être inclus dans l’assiette de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) dont je suis redevable ?

Les biens immobiliers non bâtis tels que les étangs sont, en principe, imposables à l’IFI (sous réserve, bien entendu, que la valeur nette du patrimoine de l’intéressé soit supérieure à 1,3 M€). Toutefois, ils sont, à certaines conditions, exonérés d’IFI lorsqu’ils sont affectés à l’activité professionnelle principale du contribuable et lorsque cette activité revêt un caractère agricole. Ainsi, par exemple, des étangs affectés à une activité de pisciculture sont exonérés d’IFI.

En outre, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un exploitant, ces biens sont exonérés d’IFI à hauteur des trois quarts de leur valeur jusqu’à 101 897 € et à hauteur de la moitié au-delà de 101 897 €. Mieux, l’exonération est totale, quelle soit la valeur des biens, lorsqu’ils sont donnés à bail à long terme à un membre (proche) de la famille du propriétaire qui les utilise pour son activité principale.

Cette année, pour élire les membres du conseil d’administration de notre association, nous souhaitons remplacer le vote en assemblée générale par un vote par correspondance. Mais nous avons un doute sur sa faisabilité dans la mesure où les statuts associatifs ne prévoient pas cette possibilité. Qu’en est-il exactement ?

Si vos statuts sont muets sur cette modalité de vote, vous ne pouvez pas l’organiser ! En effet, le vote par correspondance ne peut être utilisé dans le cadre d’une assemblée générale que si les statuts de l’association le prévoient. Le vote par correspondance organisé alors que les statuts de votre association ne l’autorisent pas encourt le risque d’être contesté et annulé en justice. Il vous faut donc modifier les statuts.

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